Penny Dreadful
Dans le Londres de l'époque Victorienne, Vanessa Ives, une jeune femme puissante aux pouvoirs hypnotiques, allie ses forces à celles d'Ethan, un garçon rebelle et violent aux allures de cowboy, et de Sir Malcolm, un vieil homme riche aux ressources inépuisables. Ensemble, ils combattent un ennemi inconnu, presque ...
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Terminée | Américaine | 60 minutes |
Drame, Fantastique, Epouvante-Horreur, Drama, Fantasy, Horror | Showtime, Netflix FR | 2014 |
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3.09 - La nuit sacrée
The Blessed Dark
Ethan fait une découverte choquante sur Kaetenay. Le Dr. Seward mets Renfield dans une transe hypnotique. La Créature doit prendre une décision. Sir Malcolm, Ethan, Kaetenay, Seward et Catriona se battent pour sauver Vanessa.
Diffusion originale : 19 juin 2016
Diffusion française :
19 juin 2016
Réalisat.eur.rice.s :
Paco Cabezas
Scénariste.s :
John Logan
Guest.s :
Christian Camargo
,
Shazad Latif
,
Samuel Barnett
,
Jessica Barden
,
Perdita Weeks
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 23 juin 2016 à 07:39 |
Spoiler
Plutôt original de restreindre les apparitions de Vanessa dans ce final. Une bonne scène entre Seward et Renfield, je ne m'y attendais pas. Désolé pour Dorian, il n'aura jamais été bien exploité à mes yeux. J'ai bien aimé Catriona mais j'ai trouvé sa participation dans cette saison assez incongrue. Par contre, même si je comprends sa décision, j'ai trouvé un peu drôle et ridicule la "fuite" de Dracula. Et parmi tous les personnages, c'est celui de John Clare qui va me manquer. Bilan : Un bon final mais qui aurait pu être meilleur. Malgré des déceptions, Penny Dreadful était une bonne série alors adieu.^^ |
Avis favorable | Déposé le 21 juin 2016 à 23:02 |
Très belle fin de série qui respecte l'évolution de tous ses personnages. Un finish à la hauteur de cette magnifique saison 3. |
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Bilan de mi-saison : Penny Dreadful saison 3
Un loup-garou, des vampires et entités démoniaques sur fond d'Angleterre victorienne ? Welcome back to Penny Dreadful !
Après cet épisode de clôture presque parfait, l'heure est déjà au bilan pour la série introduite de manière magistrale par le réalisateur Juan Antonio Bayona il y a tout juste trois saisons.
Pour ce dernier épisode, on a eu droit à un épilogue bien à l'image de la série.
Dans les rares points négatifs, on remarque une tendance à surfer parfois sur les rives du ridicule, mais ce risque est lié au genre fantastique, et on le retrouve dans quasiment toutes les oeuvres de ce genre. Et d'ailleurs si on compare, Penny dreadful s'en sort pas mal par rapport à ses cousines. Un exemple tout trouvé : celui du film "La momie" (le dernier sorti) qui met presque systématiquement les pieds dans le plat à ce niveau, et a le mérité d'introduire une série de films "dark universe" qui grâce à ce naufrage ne sera peut-être finalement pas. Et en fait, on s'en fiche un peu, car ce genre d'initiative a déjà été pris avec notre bonne Penny dreadful : inégalée dans le genre, et difficilement égalable.
Dans les points positifs par contre, il y a pas mal de choses à dire. Le plus important est à mes yeux la densité et l'efficacité dues au fait que tout a dû être dit dans trois petites saisons. D'ailleurs cela me fait penser à une autre série, d'un genre totalement différent : Rome. Les deux séries sont assez similaires dans leurs qualités et leurs défauts :
Si ça flirte parfois dangereusement avec le nanar, on a une galerie de personnages hyper attachants, rapidement, et comme tout ceci a le bon goût de ne pas s'étaler sur trop de saisons, on n'a pas le temps de s'en lasser.
Ceci renforce donc l'attachement à ces personnages, et d'ailleurs pour certains, une seule petite saison supplémentaire aurait sûrement été de trop (Frankenstein...).
Capable de faire dans le bien bourrin, et c'est aussi dû au genre fantastique, la série a aussi su faire preuve de finesse, toujours et encore dans le traitement de ses personnages : on fait de Jekyll/Hyde quelque chose qu'on n'attendait pas, on poétise pas mal...
Au final on a un bel objet très manichéen (encore une fois, dans le genre "fantastique" c'est difficilement évitable) mais dans le bon sens du terme. On part de cette base binaire pour créer tout un tas de cheminements complexes. Toute cette galerie de freaks, pour lesquels les acteurs ont eu l'air de s'impliquer pleinement, va bien nous manquer. Notamment le génial et trop rare Timothy Dalton, qu'on aurait pu imaginer jouer un bon nombre de personnages mythiques du genre.